Marseille, ville non-violente
Lors de son dernier rapport, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) soulignait le nombre considérable d’enfants victimes chaque année de violences (harcèlement scolaire, violences sexuelles, humiliations répétées, etc.)
Ces violences sont des traumas qui auront des conséquences sur le développement de l’enfant et donc sur la société dans son ensemble.
Un groupe pluridisciplinaire travaille actuellement à mettre fin à ces violences composé notamment d’Isabelle Filliozat, psychothérapeute figure de l’éducation positive, l’association Déclic CNV et éducation, Vincent Girard, psychiatre à l’assistance publique des Hôpitaux de Marseille.
Ce projet, basé sur une expérience menée à Philadelphie, vise à informer sur l’impact des traumas sur le petit enfant. En s’adressant aux causes de la violence et non plus à ces effets, la ville de Philadelphie constate une forte diminution des violences. La ville vient de fermer une prison.
Des réunions de pilotage du projet ont déjà eu lieu à Marseille et d’ores et déjà plusieurs autres communes souhaitent tenter cette expérience.